F1

L'écurie Renault a confirmé que son pilote de réserve Bruno Senna sera au volant d'une R31 ce week-end en Belgique, en remplacement de Nick Heidfeld.

Les rumeurs entourant l'exit de Heidfeld circulent depuis le début de la pause estivale, mais elles ont pris beaucoup d'ampleur au cours des derniers jours. Le communiqué émis par Renault met fin à la spéculation mais donne peu de détails.

"Lotus Renault GP est heureuse d'annoncer que Bruno Senna courra aux côtés de Vitaly Petrov ce week-end lors du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps", peut-on lire. "Bruno participera à la conférence de presse officielle de la FIA, demain à 15h00."

Senna, qui a fait ses débuts en Formule 1 avec HRT l'an dernier, participera à son premier Grand Prix de l'année. Reste à savoir si le Brésilien conservera son nouveau poste de titulaire jusqu'à la fin de la saison. "Un communiqué de presse plus détaillé sera émis demain matin", ajoute le communiqué de Renault.

Heidfeld, qui avait été engagé pour remplacer Robert Kubica pendant la durée de sa convalescence, pourrait entamer des procédures judiciaires pour bris de contrat selon certaines sources.

Le champion du monde de 2007, Kimi Räikkönen, a passé la journée de mercredi au volant de la Peugeot 908, vainqueur des 24 Heures du Mans en 2009.

Le Finlandais a accompli 35 tours du circuit d'Aragon (Espagne) aux côtés de Franck Montagny, Stéphane Sarrazin, Simon Pagenaud et Alexander Wurz.

"Un retour technique pertinent"

"Profitant d'une séance d'essais planifiée de longue date pour préparer le reste de notre saison, nous avons permis à Kimi de découvrir la 908. Aucun plan pour donner une éventuelle suite à ce roulage n'est envisagé", a tenu à préciser le directeur de Peugeot Sport Olivier Quesnel.

"J'ai apprécié cette séance d'essais avec Peugeot", a pour sa part ajouté Räikkönen, qui devient le touche-à-tout du sport automobile après ses apparitions en rallye (avec Citroën) et récemment en NASCAR. "La 908 est une voiture sympa à piloter."

Pascal Dimitri, le team manager de Peugeot Sport, a ajouté : "Kimi est arrivé hier soir pour rencontrer l'équipe, faire son siège et régler sa position de conduite. Il s'est très rapidement adapté à la voiture et nous a fait un retour technique pertinent. Il est toujours intéressant d'avoir les retours avisés d'un pilote tel que Kimi".

Le pilote Ferrari Fernando Alonso a tenu à rendre hommage à Michael Schumacher, qui fête, à Spa, ses 20 ans en Formule 1.

"Demain ce sera le début d'un week-end très spécial pour un pilote", a déclaré Alonso sur son blog. "C'est quelqu'un qui tient une place dans l'Histoire de la F1 : Michael Schumacher."

"Incroyale exploit"

"Ce n'est pas moi qui dit qu'il est le plus grand pilote de tous les temps, mais ce sont les chiffres : 7 titres, 91 victoires. Ce sont des records incroyables. Je tiens Michael en très haute estime et c'est pour moi un honneur de courir contre lui. Lorsque je suis arrivé à Maranello, j'ai réalisé combien les liens entre lui et Ferrari sont étroits."

"Je ne sais pas si je serai encore en Formule 1 en 2021. Mais y penser est une confirmation supplémentaire de l'extraordinaire carrière que Michael a connue. Pour ce qui me concerne, j'en profite pour le féliciter de l'incroyable exploit que sa longévité représente."

Bruno Senna a confirmé jeudi qu'il était bien le nouveau pilote titulaire de l'équipe Lotus Renault GP mais des questions contractuelles ne lui garantissent pour le moment que de courir à Spa ce week-end et à Monza (Italie, 9-11 septembre).

"Je ne suis pas en mesure d'affirmer que je piloterai pour le restant de la saison", a déclaré le Brésilien à Spa. "Mais c'est le but." Nick Heidfeld, éconduit par Renault, a déclaré qu'il avait l'intention de porter l'affaire en justice, clamant qu'il avait signé pour toute la saison.

En attendant, l'accès à la R31 ne lui sera pas ouvert et, plus d'un an après sa dernière course sur la HRT, le neveu d'Ayrton sera à nouveau sur la grille de départ.

"Revenir au milieu de la saison et même un peu après, ce sera un challenge difficile", a déclaré l'intéressé. "Mais j'ai pris part à toutes les réunions avec les ingénieurs. Je suis au courant de tout dans l'équipe."

Senna, 3e pilote originel de Renault, avant que Heidfeld ne soit appelé pour remplacer Robert Kubica, gravement accidenté, a effectué deux séances dans la R31. Un cet hiver et l'autre fin juillet lors des essais du vendredi matin en Hongrie. "La Hongrie m'a été très utile pour savoir comment la voiture se comporte."

"Ce sera dur de se mettre au niveau de ces gars qui se battent maintenant depuis onze courses. En plus, Spa est très spécial. C'est mon circuit et un circuit sur lequel j'ai toujours bien réussi. Espérons que je puisse progresser très vite et que je fasse l'affaire. Ce sera la meilleure manière pour moi de profiter de l'opportunité que l'on me donne."

"Le vendredi, en Hongrie, a été très difficile, mais je n'avais qu'un seul train de pneus", a-t-il ajouté. "Je vais devoir apprendre à me débrouiller avec les pneus, du premier train jusqu'aux qualifications et ensuite pour la course. Ce sera ma première avec des Pirelli. Si je suis proche de Petrov, ce sera bien."

Il reconnaît avoir commis des erreurs au cours de ses deux décennies en Formule 1, mais Michael Schumacher est fier de ses accomplisements.

Depuis ses débuts remarquables avec Jordan, lors du Grand Prix de Belgique 1991, Schumacher a remporté 91 courses et décroché un nombre record de sept couronnes mondiales. Toutefois, parmi les manœuvres d'anthologie et les performances impressionnantes, il y a les consignes d'équipe et les grandes controverses qu'ont été ses accrochages avec Damon Hill à Adélaïde en 1994 et avec Jacques Villeneuve à Jerez en 1997.

Devenu champion avec Benetton (1994, 1995) et Ferrari (2000, 2001, 2002, 2003, 2004), retraité fin 2006, le pilote Mercedes tente de renouer avec le podium depuis son retour en 2010. L'important pour le pilote de 42 ans, c'est le portrait de sa carrière dans son ensemble.


"J'en suis heureux"

"J'imagine que chaque personne regarde sa carrière et se demande 'alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ?", a commenté Schumacher dans le paddock de Spa-Francorchamps. "Je dois dire que dans mon cas, en pensant aux vingt dernières années et à tout ce que j'ai accompli, je ferais certaines choses différemment, c'est sûr."

"Mais dans la vie, il faut commettre des erreurs pour comprendre qu'il s'agit d'erreurs, et ensuite se donner des repères. Globalement, la veste que je porte en moi est assez blanche et j'en suis heureux. J'ai peu de regrets et je me sens très excité et fier."

Remplacé quelques jours avant le Grand Prix de Belgique, Nick Heidfeld poursuit l'écurie Renault pour retrouver son volant.

Le pilote de réserve Bruno Senna a été confirmé comme coéquipier de Vitaly Petrov pour les deux prochaines courses. L'intention de Renault, déçue par les résultats de Heidfeld, est de maintenir le Brésilien à son nouveau poste jusqu'à la fin du championnat.

Comme prévu, Heidfeld s'oppose à la décision prise par les patrons de Renault. "J'ai un contrat avec eux comme pilote titulaire et c'est pourquoi je suis ici", a-t-il déclaré à l'agence Reuters. "Ma position, c'est que j'ai un contrat valide et je souhaite piloter."

Vêtu des couleurs de Renault, le pilote allemand circulait dans le paddock de Spa-Francorchamps jeudi, question de démontrer sa présence et respecter les clauses de son contrat.

Objectif Singapour

Une audience devant la cour est prévue pour le 19 septembre, soit une semaine après le GP d'Italie : "Nous devrions obtenir une décision à ce moment." Cela expliquerait pourquoi Senna a été confirmé pour deux courses seulement.

Si Heidfeld a gain de cause, il pourrait retrouver son volant chez Renault quelques jours plus tard, lors du GP de Singapour. Du moins, en théorie. En pratique, puisque le lien de confiance est certainement brisé, il est plus probable que Renault souhaite négocier une compensation financière pour mettre un terme au contrat de Heidfeld.

La décision de remplacer Nick Heidfeld par Bruno Senna n'est aucunement une affaire d'argent affirme le patron de l'équipe Renault, Éric Boullier. C'est une question de performances.

Mercredi, le pilote de réserve Senna a été confirmé pour les deux prochains Grand Prix, soit la manche belge ce week-end et ensuite l'italienne dans deux semaines. Renault souhaite maintenir le Brésilien à son poste jusqu'à la fin du championnat, mais Heidfeld a entamé des procédures pour récupérer son volant. Décision le 19 septembre.

Selon Boullier, le remplacement de Heidfeld fait partie d'un plus grand plan visant à remettre le programme Renault sur les rails.

"Nous avons analysé nos performances, notre niveau de motivation et plusieurs autres éléments cet été. Je devais prendre une décision pour clairement démontrer que nous prenons une nouvelle direction", a-t-il expliqué vendredi à Spa-Francorchamps. "Il s'agit également d'une opportunité pour évaluer Bruno, c'est pour cela que nous avons changé son rôle."


"Réveiller tout le monde"

Heidfeld a été embauché par Renault suite à l'accident de rallye de Robert Kubica en février dernier. L'équipe souhaitait un pilote très expérimenté qui l'aiderait à développer la R31, en plus de servir de référence à Vitaly Petrov lors de sa deuxième saison en F1.

"Honnêtement, j'étais heureux de prendre Nick à bord", déclare Boullier. "Il est sympa, mais quelque chose n'a pas fonctionné. Son leadership au sein de l'équipe n'a pas fonctionné. Et bien entendu, lorsque vous êtes parfois plus lent que Vitaly - en fait régulièrement plus lent que Vitaly - c'est difficile de pousser l'équipe et de s'imposer comme leader."

"Après chaque séance, chaque week-end, les médias me sautaient dessus pour me demander pourquoi Vitaly était plus rapide que Nick. Chaque fois. Pour un pilote expérimenté, je n'étais pas très satisfait de sa vitesse pure ni de ses performances globales."

"Je ne dis pas que Nick est responsable des difficultés de l'équipe", souligne Boullier. "La voiture n'est pas assez bonne, nous ne l'avons pas assez développée et avons nous aussi commis des erreurs. La spirale était négative, alors je devais faire des changements dans l'équipe et au niveau des pilotes pour réveiller tout le monde."

L'argent n'a rien à voir

Certains observateurs sont d'avis que toute cette histoire est une question d'argent, soit parce que l'équipe ne pouvait plus se permettre le salaire de Heidfeld, soit parce que Senna apporterait des sponsors généreux de son pays natal.

"C'est toujours la même histoire, c'est étonnant", s'exaspère Boullier. "Oui, c'est vrai qu'il y a un lien dans le sens où Genii (propriétaire de l'équipe) a signé une entente de 10 Md$ avec un fonds au Brésil, mais cela n'a rien à voir avec Renault. Rien du tout."

Si la cour lui donne raison, Heidfeld espère être de retour lors du GP de Singapour. Les propos de Boullier démontrent qu'il n'envisage pas cette possibilité. Le Français espère que Senna aura "le même rythme que Vitaly aussitôt que possible. Il a besoin d'un peu de temps bien entendu, mais ce devrait être le cas d'ici Singapour."

Red Bull a annoncé samedi que son pilote Mark Webber a prolongé son contrat pour un an et sera donc encore aux côtés de Sebastian Vettel la saison prochaine.

"Red Bull Racing est heureuse d'annoncer la prolongation de contrat de Mark Webber pour une nouvelle année. Ce qui veut dire que l'Australien continuera à piloter pour l'équipe en 2012", a annoncé l'écurie championne du monde.

Meilleur temps des essais libres

Mark Webber, meilleur temps des essais libres vendredi, au Grand Prix de Belgique, fête aujourd'hui ses 35 ans.

"Je veux continuer à piloter au plus haut niveau de la Formule 1", a déclaré l'actuel deuxième du Championnat. "Il n'a pas été difficile pour moi de choisir de rester un an de plus. Ma motivation pour obtenir les meilleurs résultats pour l'équipe et pour moi est toujours très élevée. Ces cinq dernières années nous avons bossé dur pour amener la voiture au titre de championne du monde et maintenant j'espère pousser la voiture et moi-même à nos limites sur chaque course en 2012."

"Mark connaît très bien l'équipe. Il est des nôtres depuis 2007 et sa motivation, son physique et son engagement sont à un degré qui est toujours aussi élevé"
Christian Horner

Webber et le patron de l'écurie Red Bull, Christian Horner, n'avaient pas fait mystère du fait qu'ils étaient tous les deux enclins à poursuivre l'aventure. "Lorsque l'on s'est mis à en parler, il a été évident que l'équipe désirait prolonger une relation fructueuse", a déclaré le dirigeant britannique. "Trouver un accord sur 2012 est allé tout seul. Mark connaît très bien l'équipe. Il est des nôtres depuis 2007 et sa motivation, son physique et son engagement sont à un degré qui est toujours aussi élevé. L'association entre Mark Webber et Sebastian Vettel est très forte. Il y a un émulation et je suis très content qu'elle continue."

Vettel est lui en contrat avec Red Bull jusqu'à la fin de la saison 2014.

Grand Prix de Belgique 2011

1 S Vettel (GER) Red Bull 25
2 M Webber (AUS) Red Bull 18
3 J Button (GBR) McLaren 15
4 F Alonso (ESP) Ferrari 12
5 M Schumacher (GER) Mercedes-Benz 10
6 N Rosberg (GER) Mercedes-Benz 8
7 A Sutil (GER) Force India 6
8 F Massa (BRA) Ferrari 4
9 V Petrov (RUS) Renault 2
10 P Maldonado (VEN) Williams 1
11 di Resta (GBR) Force India -
12 K Kobayashi (JPN) Sauber -
13 B Senna (BRA) Renault -
14 J Trulli (ITA) Team Lotus -
15 H Kovalainen (FIN) Team Lotus -
16 RG Barrichello (BRA) Williams -
17 J d'Ambrosio (BEL) Virgin Racing -
18 T Glock (GER) Virgin Racing -
19 V Liuzzi (ITA) HRT -

Red Bull admet avoir "beaucoup" pensé à prendre le départ du Grand Prix de Belgique de la voie des stands en raison des problèmes de sécurité que posaient les pneus.

La météo a peu laissé le temps aux équipes de rouler en pneus pour le sec, pourtant, la qualification et la course se sont déroulées sur piste sèche. En d'autres termes, les équipes n'ont pas eu le temps de bien régler leur voiture pour utiliser les Pirelli dans ces conditions.

Aussi, plusieurs pilotes du top 10 ont-ils trouvé que leurs pneus cloquaient en raison d'une surchauffe qui trouvait son origine dans les réglages de carrossage qui étaient pour la plupart en dehors des recommandations de Pirelli.


Négociations du dimanche matin

Changer ce carrossage avant la course impliquait d'enfreindre la règle du parc fermé et donc partir de la voie des stands. Dans la matinée de dimanche, les équipes, la FIA et Pirelli se sont penchés sur la question. Il était alors envisagé de laisser le top 10 changer de pneus, une mesure qui a évidemment suscité le véto des autres équipes. Red Bull, McLaren et Ferrari étaient donc devant le dilemme de partir des stands ou de risquer d'éclater un pneu dans les premiers tours.

Lorsqu'on lui demandait s'il a un temps envisagé de faire effectivement partir Sebastian Vettel et Mark Webber des stands, le patron de Red Bull, Christian Horner, déclarait : "Beaucoup, beaucoup. La sécurité doit primer. On a eu un grand soutien de Pirelli et les données qu'ils nous ont fournies nous ont permis de faire notre choix. Résultat : Vettel et Webber sont passés au stand dans les cinq premiers tours pour changer de pneus et rectifier le carrossage de leurs voitures.

Robert Kubica a subi une dernière intervention en Italie, destinée à lui redonner la complète mobilité de son coude droit.

"Les chirurgiens sont heureux de déclarer qu'ils ont pu achever leur tâche à 100% sans rencontrer la moindre complication. Ils ont décrit le bilan de cette opération comme « un succès total", annonce l'écurie du Polonais, accidenté gravement en rallye en février.


Quelques jours de repos

"À son réveil, il était immédiatement évident que Robert se trouvait dans un bon état d'esprit. Pourquoi ? Tout simplement parce que, à peine avait-il les yeux ouvert qu'il demandait le résultat de la course d'aujourd'hui. Il va maintenant se reposer à l'hôpital pendant quelques jours avant de reprendre son programme de rééducation et d'entraînement."

Le patron de l'écurie Éric Boullier s'est ce week-end déclaré pessimiste sur un éventuel retour de Kubica en 2011.

La FIA pourrait annoncer deux zones de DRS à Monza, pour le Grand Prix d'Italie avec une nouveauté : deux points de détection différents.

À Montréal et Valence, les pilotes avaient déjà eu, pour activer leur DRS (Drag reduction System, Système de réduction de la traînée ou aileron ajustable), deux zones distinctes mais elles étaient commandées par un seul point de détection.

Selon le journal Autosport, la première zone d'activation se situerait sur la ligne droite d'arrivée et la seconde entre le deuxième Lesmo et la chicane Ascari. Les points d'activation respectifs seraient la sortie de la Parabolique et entre les deux Lesmos.

Martin Whitmarsh, le patron de l'écurie McLaren, défend le palmarès d'accrochages de son pilote Lewis Hamilton.

Le champion du monde 2008 a été impliqué dans plusieurs incidents de course cette année. On se souviendra de ses deux contacts lors du Grand Prix de Monaco et de la touchette entre lui et son propre coéquipier Jenson Button au Canada. La collision entre Hamilton et Kamui Kobayashi, qui a mené à son abandon lors du GP de Belgique le week-end dernier, s'ajoute maintenant à la liste.

Depuis le début de la saison, le Britannique a reçu quatre pénalités de passage par la voie des stands (ou la pénalité post-course équivalente) et deux réprimandes (dont une samedi dernier suite aux qualifications belges).

Hamilton, qui avait vivement et publiquement critiqué les commissaires à Monaco, a depuis baissé le ton. Il a d'ailleurs reconnu sa part de responsabilité dans l'accident avec Kobayashi à Spa-Francorchamps. Whitmarsh souligne ce changement d'attitude : "J'ai parlé à Lewis. Il a récemment vécu des déceptions, mais le nouveau Lewis a très bien géré cela."


Les traits communs

"Je crois qu'il est un pilote immensément compétitif et très passionné", dit Whitmarsh. "Je crois que Lewis Hamilton rend la Formule 1 excitante, alors nous devrions tous souhaiter qu'il continue à être un des plus excitants pilotes jamais vus. Je ne veux pas le voir changer."

"À d'autres époques, les gens disaient la même chose au sujet d'Ayrton (Senna) et de (Michael) Schumacher. En fait, ça se dit encore", ajoute-t-il. Quant aux incidents de piste : "Je dirais qu'avec des pilotes aussi compétitifs, parfois ça passe et parfois non."

Jenson Button affirme qu'il veut rester chez McLaren et attend que son écurie exerce la clause de prolongation qui figure dans leur contrat.

Selon le pilote McLaren, la balle est dans le camp de son patron, Martin Whitmarsh. "Il faut qu'il décide d'exercer la clause. Tout ce qu'il a à faire est dire oui", a commenté Button auprès de Sporting Life. "Je dirai oui aussi parce que je veux être là la saison prochaine."

Vainqueur d'un Grand Prix du Canada d'anthologie, Button a terminé sur le podium, dimanche à Spa, après être parti de la 13e place. Il ne pouvait que regretter la sortie de route de Lewis Hamilton, happé par Kamui Kobayashi. "J'ai eu mon lot de malchance à Valence, Silverstone et sur le Nürburgring et il est maintenant touché", a ajouté Button.

Rubens Barrichello est toujours sans contrat pour l'année prochaine, l'écurie Williams n'ayant pas encore répondu à son offre.

Samedi dernier, le Brésilien a publié sur son compte Twitter une photo du casque spécial qu'il a porté en 2008 lors de son 257e Grand Prix, un nouveau record de longévité en Formule 1. Un record qu'il met à jour chaque week-end de course depuis.

"Vous vous souvenez de ce casque ?", a écrit Barrichello. "C'était celui de ma 257e course. J'ai hâte de porter celui de la 340e et davantage." Pour atteindre ce nombre, le Brésilien devra participer au championnat 2012. Mais le pilote de 39 ans est toujours sans nouvelles de ses patrons actuels.


Incertitude

"Cela fait trois semaines que j'attends mais l'équipe ne m'a pas toujours pas contacté à ce sujet", a expliqué Barrichello, tel que rapporté par Turun Sanomat. "Je leur ai présenté mes termes et je suis même prêt à signer un contrat de deux ans".

"Mais le problème économique est peut-être trop important", ajoutait le pilote le plus expérimenté de la F1.

L'autre pilote titulaire de Williams, la recrue Pastor Maldonado, est arrivé au sein de l'équipe avec un titre GP2 mais aussi le généreux soutien d'un sponsor. Il se peut que l'écurie britannique considère un autre rookie - ou un pilote expérimenté - capable d'apporter plus que du talent à l'équipe. Cela expliquerait le délai concernant l'avenir de Barrichello.

Sacré champion GP2 ce week-end à Spa, Romain Grosjean revient sur la saison qui va peut-être lui permettre de décrocher une deuxième chance en Formule 1.

Le dernier meeting, du 9 au 11 septembre, à Monza, comptera pour du beurre. En marquant neuf points en Belgique, Grosjean s'est mis hors d'atteinte de Giedo van der Garde (83 points à 49), Jules Bianchi (48) et Charles Pic (42).

"Enfin ! C'est tout simplement fantastique", a déclaré celui qui fut pilote Renault en F1 durant la deuxième moitié de la saison 2009. "Nous avons vécu une saison vraiment dure, avec des équipes et des pilotes de haut niveau. Professionnellement autant que personnellement, cela a été une saison très importante pour moi. L'équipe s'est montrée très ouverte et un très bon dialogue s'est installé. Le principal est que nous avons pu tout mettre en ordre lors des quatre dernières courses. Nous avons bénéficié d'un peu de réussite cette année, mais il en faut dans un championnat. J'ai eu deux jours pour repenser à ce succès et je suis très heureux. Cela restera une saison très spéciale."

Depuis qu'il a quitté la F1, le pilote DAMS réussi quasiment un sans-faute. Non seulement il s'est imposé en GP2 mais il l'a fait aussi en GP2 Asie et en AutoGP l'année dernière, répondant présent chaque fois avec le statut de favori. "Je n'aime pas la position d'outsider", dit-il d'ailleurs. "Cependant, si vous regardez les résultats de l'an dernier en GP2, Barwa Addax, ART et iSport étaient plus forts que DAMS. Mais nous avons travaillé très dur cette année avec la nouvelle voiture et les nouveaux pneus Pirelli. Je dois avouer que nous étions complètement perdus à Abou Dhabi pour l'ouverture de la saison de GP2 Asie."

"Tout le monde pensait que nous cachions notre jeu en terminant 22es de la dernière séance d'essais de pré-saison. Alors, nous avons juste réalisé qu'il fallait travailler, tout reprendre à la base et nous avons signé la pole pour la course. Et la voiture a commencé à bien fonctionner. Nous étions des concurrents sérieux, mais aussi une équipe qui devait prouver qu'elle était capable de se battre au sommet comme quelques années auparavant."

"Je pense que ma carrière a été facile jusqu'en 2009. Tout était parfait. J'étais toujours dans la bonne équipe, au bon endroit, au bon moment. Je suis allé chez SG Formula et j'ai été champion de Formule Renault 2.0. Je passe chez ART en Formule 3 et je deviens champion. Je reste avec aux en GP2 Asie et je suis encore champion. Ensuite, ma première année en GP2 est excellente. Je la termine quatrième, ce qui est fantastique. C'est alors que j'entre en Formule 1 et, malheureusement ; pour une fois je suis au mauvais endroit au mauvais moment."

"Néanmoins, cela reste une étape importante dans ma carrière et cela m'aidé à devenir plus fort. J'ai réalisé ensuite que j'avais une vie en dehors de la Formule 1. Cela m'a vraiment aidé à mieux profiter de la vie dans le paddock. Tout le monde peut constater qu'aujourd'hui je souris beaucoup plus. Simplement parce que je ressens moins de pression. Je travaille toujours très dur et sérieusement. Mais je me mets moins de pression sur les épaules. C'est ainsi que je travaille maintenant. J'aime être relax. J'aime sourire souvent avant de monter dans la voiture. Même sur la grille, je fais des plaisanteries, ce qui ne m'empêche pas de trouver la concentration dès que c'est nécessaire."

Mis à part Giorgio Pantano, qui l'avait eu quatre ans avant d'être sacré en 2008, tous les champions GP2 ont eu leur chance en F1. Grosjean espère ne pas échapper à cette règle.

Group Lotus a annoncé mardi l'arrivée de Gordon Murray en tant que conseiller de la marque britannique, qui est sponsor titre de l'équipe Renault.

Murray, 65 ans, est l'un des plus grands ingénieurs qu'ait connu la F1 où il a travaillé de 1987 à 2006 avec Brabham, jusqu'en 1986, puis avec McLaren. Il a ensuite fondé Gordon Murray design, une société spécialisée dans le design automobile.


"Incroyable expérience''

"Gordon n'a jamais eu peur de baliser de nouveaux chemins et de faire les choses différemment, ce sont des qualités auxquelles nous sommes habitués et dont nous sommes fiers chez Lotus", a déclaré le président de Group Lotus Dany Bahar. "Avec son incroyable expérience dans le sport automobile et dans le design automobile, il viendra compléter notre gamme avec son expertise. Nous sommes très impatients de travailler avec lui. "

Gordon Murray a ajouté : "Pendant des années j'ai été un grand admirateur de Lotus, j'ai un grand respect pour l'héritage que Colin Chapman a laissé et je pense que ce que Dany et l'équipe font est une très bonne chose pour la marque. Il se nourrit des principes de Chapman pour porter l'entreprise plus loin tout en gardant la philosophie générale. C'est une tâche ardue ! Je suis vraiment impatient".

Group Lotus doit, dans un avenir proche, prendre des parts dans l'écurie Renault, qui est pour l'instant aux mains de Genii Capital.

Gérard Lopez, propriétaire de l'écurie Renault par l'entremise de sa société Genii Capital, a confirmé qu'il est intéressé par le circuit de Spa-Francorchamps.

Le fameux tracé, qui a accueilli le Grand Prix de Belgique le week-end dernier, compte parmi les favoris des pilotes et des fans depuis des décennies. Toutefois, pour des raisons économiques, la manche belge du championnat F1 pourrait alterner avec le possible retour du GP de France en 2013.

Le gouvernement wallon a déjà laissé entendre qu'il pourrait vendre le circuit pour en assurer la pérennité. Lopez a non seulement clairement signifié son intérêt mais aussi son engagement.

"Spa est un grand circuit", a-t-il déclaré au journal luxembourgeois Tageblatt. "Et nous pourrions en faire beaucoup plus. Nous pourrions le développer ensemble pour la région."

"Alors s'ils sont ouverts à l'idée de vendre le circuit à des investisseurs privés, pourquoi pas ?"

La FIA, suite à un vote par fax des membres du Conseil mondial du sport automobile, a unanimement ratifié et confirmé le calendrier du championnat de Formule 1 2012.

Le Grand Prix de Bahreïn, récemment repoussé en fin de saison, a été réinstauré parmi les premières courses de l'année. La F1 retournera au pays en avril, soit un peu plus d'un an après l'annulation de l'édition 2011 suite aux événements du printemps arabe.

Le GP d'Inde, dont la première édition aura lieu en octobre prochain, devait revenir en avril 2012. Puisqu'il a été replacé en octobre, il semble que les inquiétudes des promoteurs au sujet des chaleurs du printemps ont été entendues.

Idem pour le retour du GP des États-Unis, initialement prévu pour juin. Austin accueillera la catégorie reine pour la première fois à la mi-novembre dans des températures plus clémentes. Au lieu d'être jumelée avec le GP du Canada, la manche américaine du championnat précédera la finale au Brésil.

Le GP de Turquie, retiré du calendrier provisoire émis le mois dernier, n'a pas été réinstauré. Les négociations entre les promoteurs du circuit d'Istanbul Park et Bernie Ecclestone ont donc échoué, ce qui signifie que le championnat 2012 comptera 20 courses et non 21.

Quelques courses ont été avancées ou reculés d'une semaine. Le championnat 2012 débutera le 18 mars et prendra fin le 25 novembre.


Version finale du calendrier 2012 :

1. Australie 18 mars Albert Park
2. Malaisie 25 mars Sepang
3. Chine 15 avril Shanghai
4. Bahreïn 22 avril Sakhir
5. Espagne 13 mai Catalunya
6. Monaco 27 mai Monaco
7. Canada 10 juin Gilles-Villeneuve
8. Europe (Valence) 24 juin Valencia
9. Grande-Bretagne 8 juillet Silverstone
10. Allemagne 22 juillet Hockenheim
11. Hongrie 29 juillet Hungaroring
12. Belgique 2 septembre Spa-Francorchamps
13. Italie 9 septembre Monza
14. Singapour 23 septembre Marina Bay
15. Japon 7 octobre Suzuka
16. Corée du Sud 14 octobre Yeongam
17. Inde 28 octobre Buddh
18. Abou Dhabi 4 novembre Yas Marina
19. États-Unis 18 novembre Circuit des Amériques
20. Brésil 25 novembre Interlagos

Ambassadeur appointé par Lotus, l'ancien pilote Jean Alesi a tenu à féliciter Bruno Senna pour son premier Grand Prix au sein de l'équipe d'Enstone.

"Je pense qu'il devrait être satisfait de son week-end", a déclaré Alesi à propos du remplaçant de Nick Heidfeld qui a pourtant gâché une 7e place en qualification avec un départ raté. "Je suis certain qu'il s'en veut après avoir freiné trop tard et avoir tapé dans Jaime Alguersuari mais il a fait un boulot fantastique en qualification."

"Un grand exploit"

"Le premier virage, La Source, est toujours difficile. C'est très serré et tout le monde arrive en pneus froids. Il y a toujours des accidents. Bruno n'a pas été le seul à faire une erreur. Heureusement, il a pu continuer et s'il n'a terminé que septième il a accompli toute la distance de la course."

"S'être qualifié devant Fernando Alonso et sa Ferrari, devant son coéquipier chez Lotus Renault c'est un grand exploit après avoir passé si peu de temps dans la voiture."

La direction du circuit Paul-Ricard, au Castellet (Var) sera confiée à partir du 26 septembre à Stéphane Clair.

"A la tête du circuit Paul Ricard, Stéphane Clair sera particulièrement chargé du développement commercial dans le cadre de Destination Castellet qui concerne l'aéroport, les deux hôtels et les restaurants", annonce le circuit pressenti pour accueillir le Grand Prix de France en 2013.

Ancien patron de NPO, l'organisateur de courses auto et moto, et rôdé à l'événementiel et à la production TV, Clair, 40 ans, succède à Gérard Neveu qui a intégré la cellule Grand Prix mise en place pat Matignon pour ramener la F1 en France.

Marié et père de trois enfants, les organisations de Clair, dont l'Evenement Moto, ont été clientes du circuit. Il s'est ensuite orienté vers l'aviation au titre de responsable des relations publiques et de la communication ainsi que du développement commercial de l'Aéroport Marseille-Provence.

Puis il a rejoint en 1995 l'agence Alice Evénements comme chef de projet pour en devenir finalement Vice Président une dizaine d'années plus tard.

À la cession d'Alice Evénements, il a quitté l'agence pour voler de ses propres ailes et reprendre la présidence de la société NPO, promoteur-organisateur de deux manches du Championnat du Monde FIA-FIM des Rallyes Raids en Tunisie et au Maroc.

Il a également fondé et développé les JPMS, Salon professionnel de la moto, du quad et du scooter, dont la 10e édition se déroulera à Lyon fin Janvier 2012.

Le vétéran Jarno Trulli annonce qu'il a conclu une prolongation de contrat avec Team Lotus pour effectuer une troisième saison au sein de l'équipe de Hingham.

"Pour l'année prochaine, c'est réglé", a déclaré l'Italien à Manipe F1. "C'était déjà réglé (en juillet) et c'est réglé. Nous ne sommes pas en discussions du tout en ce moment. Tout est conclu pour 2012."

Le mois dernier, le propriétaire de l'équipe, Tony Fernandes, avait déclaré que le résultat de la négociation avec Jarno Trulli serait annoncé "très bientôt". "J'ai un contrat. Maintenant, que l'équipe veuille l'annoncer ou pas, ce n'est pas mon problème", a ajouté Trulli.

Heikki Kovalainen, son coéquipier depuis deux ans et comme lui ancien pilote Renault, devrait lui aussi être prolongé.

Mark Webber a avoué qu'il n'aurait pas tenté le dépassement qu'il a fait dimanche sur Fernando Alonso avec n'importe quel pilote.

Webber a porté son attaque au bas du Raidillon sur la Ferrari alors que les deux pilotes se battaient pour une place sur le podium. Les deux voitures se sont frôlées près de 300 km/h. La presse n'a pas manqué de questionner l'Australien sur cette manœuvre.

"Il fallait que l'un de nous deux lève"

"Hé bien, à ce moment-là, on n'a pas trop le temps de calculer. Depuis mon départ (raté de la première ligne), il y avait de la frustration. On était évidemment très proches l'un de l'autre. Je savais que Fernando allait utiliser le SREC (Système de récupération de l'énergie cinétique). Je l'ai fait aussi. J'ai pris un petit avantage et j'ai pensé que je pouvais passer. Lui comme moi, nous ne lâchons pas facilement. Ce fut une belle bataille et en sortir vainqueur a été très gratifiant", a-t-il déclaré.

Webber a souligné qu'il n'aurait pas tenté cette manoeuvre avec n'importe quel pilote. "Il sait situer la limite pour résister", a-t-il affirmé. "Il est évident que mon attitude aurait été différente avec quelqu'un d'autre. À Monza, ce sera peut-être son tour. Là, il n'avait pas le choix. Il fallait que l'un de nous deux lève et j'étais un peu mieux placé."

Fernando Alonso a indiqué qu'il accueillerait volontiers Sebastian Vettel chez Ferrari, si le champion du monde 2010 amenait avec lui le concepteur de la Red Bull Adrian Newey.

Après avoir terminé à la quatrième place du Grand Prix de Belgique, dimanche, Alonso n'a pas manqué de saluer la supériorité de la RB7 sortie de l'esprit fertile de Newey.

"Adrian Newey est probablement l'homme le plus décisif dans ce succès", a déclaré Alonso à AutoBild. "Mon rêve est de gagner pour Ferrari. Je suis sûr que beaucoup d'ingénieurs veulent travailler pour Ferrari. Newey pourrait donc venir", a déclaré l'Espagnol. "Beaucoup de pilotes veulent courir pour Ferrari. Sebastian est clairement le bienvenu. Si vous n'avez pas piloté pour Ferrari, il manque quelque chose à votre carrière."

Pastor Maldonado, qui a marqué son premier point en F1, dimanche, à l'occasion du Grand Prix de Belgique, de quoi donner le moral au rookie de l'équipe Williams.

"Je ne vais pas me relâcher, je suis un battant", a déclaré le Vénézuélien qui est remonté de la 21e à la 10e place, réussissant sa plus belle course de la saison, après avoir été pénalisé en qualification. "Malheureusement nous n'avons pas eu une voiture très forte, surtout au début du Championnat. Cela m'a coûté cher en expérience. Mais je me sens plus en confiance à présent avec l'équipe et avec moi-même."

"Je suis très content parce que l'équipe est à nouveau sur une humeur positive. On se bat encore et tout peut arriver en F1. J'espère progresser dans le courant de la fin de saison et être présent au début de la prochaine."

Pour le prédécesseur de Romain Grosjean dans le Championnat GP2, l'incident est clos avec Lewis Hamilton. "C'est quelqu'un qui a un grand talent et un très bon ami à moi", a assure le protégé du président Hugo Chavez. "On doit se respecter mutuellement et regarder de l'avant."

Sebastian Vettel pourrait devenir le "plus grand" pilote de la Formule 1, mais personne ne pourra connaître le succès de Michael Schumacher. C'est l'avis de David Coulthard.

"Je crois que nous observons actuellement le développement du plus grand pilote qu'ait connue la F1", prédit l'ancien pilote Williams, McLaren et Red Bull dans sa chronique pour le Daily Telegraph. "Bien sûr, l'Histoire le dira. Mais le fait que Seb continue à s'améliorer dans tous les aspects de son métier - sa maîtrise, sa gestion des pneus, sa vitesse - c'est incontestable."

"Cela n'a rien à voir avec Red Bull ou mon association avec l'équipe", tient-il à préciser. "Cela à tout à voir avec la façon dont Seb s'est amélioré cette année."

Les sept victoires signées par Vettel depuis le début du championnat sont d'autant plus impressionnantes car "le niveau en F1 n'a jamais été aussi relevé que maintenant", soutient Coulthard. "Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Jenson Button, Mark Webber... Ces gars sont de classe mondiale. Michael Schumacher est revenu et s'en est rendu compte. C'est simple, Seb fait mieux que tout le monde."


Schumacher règnera

Malgré tout le talent du pilote allemand, Coulthard ne croit pas que Vettel parviendra à dominer la catégorie reine comme l'a fait jadis le septuple champion Schumacher, auteur de 91 victoires. La compétition est trop forte et l'environnement n'est plus le même aujourd'hui.

"Michael pilotait une voiture qui ne cassait jamais, supérieure à celles de ses adversaires, sans aucune restriction sur les essais et avec le plus gros budget en Formule 1", commente l'Écossais au sujet de la période Ferrari du Kaiser. De nos jours, dans le cas de Vettel, "Ferrari et McLaren ont les ressources et le personnel pour rattraper Red Bull."

"Il faut aussi se rappeler que Michael pilotait à une époque où les courses étaient décidées après 40 tours, dans le sens où si vous meniez après le dernier arrêt, vous étiez pratiquement assuré de gagner", ajoute-t-il. "Avec les nouveaux règlements, les courses se décident maintenant à la fin."

"La gestion des pneus, prendre les bonnes décisions à mesure que progresse l'épreuve, les communications avec l'équipe, les dépassements, le rythme pur... Tous ces éléments sont cruciaux aujourd'hui."

"Et actuellement, il n'y a que Seb qui accomplisse le boulot", ajoute Coulthard. "McLaren avait probablement la meilleure voiture en Belgique le week-end dernier. Mais ils n'ont pas réussi. Seb a réussi. C'est vraiment très impressionnant."

L'ancien pilote et patron d'écurie Gerhard Berger s'est insurgé contre les consignes d'équipe qui auraient été données par Mercedes lors du Grand Prix de Belgique, pour permettre à Michael Schumacher de terminer devant Nico Rosberg.

Pour la course qui a marqué son 20e anniversaire en Formule 1, le septuple champion du monde a pris la cinquième place devant son coéquipier, ne le dépassant que dans les ultimes boucles alors qu'il avait été demandé à Rosberg d'économiser son carburant. "Ce fut une belle bagarre avec Nico", déclarait tout de même Schumacher à l'arrivée, peut-être pas au courant des ''ennuis'' rencontrés par son jeune collègue.

Berger sur Hamilton

Les consignes, déguisées ou non en recommandation plus ou moins crédibles, sont autorisées cette année mais Berger s'est montré sans pitié pour la marque allemande. "Cela devait être une course, pas une opération commerciale", a-t-il lancé sur l'antenne de Servus TV. "Je pense que Mercedes ferait mieux de réfléchir à mettre en piste une voiture compétitive."

L'ancien pilote Ferrari s'est également exprimé sur le cas Lewis Hamilton et sur l'accrochage qui lui a valu un abandon à Spa au 12e tour avec Kamui Kobayashi. "Il est extrêmement agressif et c'est le meilleur pour dépasser. Cependant, parfois, il en fait trop. S'il pilotait une Red Bull il n'aurait pas à prendre tant de risques et aurait moins d'ennuis."

Rubens Barrichello, candidat pour prolonger son contrat chez Williams, indique que l'écurie aurait tort de préférer un jeune pilote à l'expérience de ses plus de 300 Grands Prix.

"Mon sentiment est qu'à moins que Williams connaisse des problèmes économiques, l'écurie devrait rester avec ce qu'ils ont aujourd'hui : un pilote exprimenté et un jeune à faire progresser", a déclaré le Brésilien à Autosport. "Avoir deux gamins pour l'année prochaine est la mauvaise chose. J'attends leur réponse. Je ne peux offrir plus."


"Je veux piloter la meilleure voiture"

Malgré le partenariat avec PDVSA, la compagnie pétrolière vénézuélienne, qui devrait se prolonger en 2012 et garantissant ainsi un volant à Pastor Maldonado, Williams risque d'être à la recherche d'argent frais pour bâtir une voiture capable de gagner à nouveau. Vu les performances de cette saison, les retombées financières des droits télé pourraient ne pas suffire. Cela expliquerait la possible nomination d'un jeune pilote accompagné de sponsors généreux.

Mais Barrichello, pilote qui a pris le plus de départs dans l'Histoire de la F1, estime qu'il a encore beaucoup à donner à sa discipline.

"Si j'ai la chance d'avoir une bonne voiture, je sais que je peux gagner", a déclaré celui qui avait justement fait cela avec Brawn GP en 2009. "Si c'est pour faire de la figuration, autant rester à la maison. Je veux piloter la meilleure voiture et cette voiture, aujourd'hui, c'est une F1."

L'écurie McLaren a l'intention de se battre jusqu'à la fin, mais son pilote de réserve Pedro de la Rosa croit qu'il vaudrait mieux se concentrer sur 2012 dès que possible.

Red Bull domine le championnat des constructeurs et compte 131 points d'avance sur McLaren, un écart difficile à surmonter mais pas impossible. Au niveau du classement des pilotes, Sebastian Vettel a 110 points d'avance sur Jenson Button, 113 sur Lewis Hamilton. C'est toujours jouable mathématiquement, mais...

"Il reste sept courses, donc sept courses que nous pourrions gagner", déclarait Martin Whitmarsh, le patron de l'équipe, il y a quelques jours. "C'est l'objectif. C'est assez ambitieux en termes du championnat, mais nous devons avoir une approche positive."


Sept Grands Prix "indépendants" à gagner

Contrairement au dirigeant de l'écurie britannique, de la Rosa est d'avis que l'heure est à la réflexion, du moins pour les ambitions de Button et Hamilton : "Le moment est peut-être venu d'oublier le championnat des pilotes", écrit l'Espagnol dans sa chronique pour formulasantander.com.

"Si on oublie la calculatrice, et si on accepte qu'il y a pratiquement déjà un gagnant du championnat, alors on pourrait commencer à penser à 2012 et aux façons d'éviter à tout prix de voir la domination de Red Bull se poursuivre une autre saison." Et pour accomplir cela, McLaren devrait "approcher les dernières sept courses comme si chacune était une finale. Sept courses indépendantes où le seul objectif doit être de gagner."

Chez Ferrari, la décision de concentrer les énergies sur 2012 a déjà été prise.

Le patron de l'écurie Virgin, John Booth, annonce la première évolution signée Pat Symonds sur la MVR-02, à l'occasion du prochain Grand Prix, en Italie.

"Nous avions une évolution prévue pour Silverstone mais elle a été mise en attente", a déclaré Booth à Autosport, faisant allusion à la réorganisation de l'équipe qui a eu lieu cet été."


Déménagement en vue

"Lorsque Pat a évalué cette évolution sur ordinateur il a pensé que cela valait le coup alors on l'aura pour Monza", a ajouté Booth. "Capot moteur, pontons, échappement et partie arrière du fond plat sont concernés. Il y aura bien entendu des ailerons spéciaux pour Monza mais le reste est en place pour la fin de la saison. Cela rendra l'arrière de la voiture beaucoup plus étroit."

Virgin Racing a passé les derniers mois à finaliser son changement d'usine, de Dinnington à Banbury. L'opération sera terminée fin novembre. ''(Banbury) n'était pas adapté à la F1. Il a fallu faire appel à des architectes pour le modifier."

Lotus Renault GP annonce qu'une entente à l'amiable a été conclue avec Nick Heidfeld, qui n'est plus à l'emploi de l'écurie avec effet immédiat.

Le pilote allemand, dont les résultats n'ont pas répondu aux attentes de ses patrons, a été remplacé par Bruno Senna lors du Grand Prix de Belgique.

Heidfeld avait entamé des procédures légales pour faire respecter son contrat, mais cela est devenu caduque avec la confirmation d'un accord entre les deux parties.

"Notre désaccord avec Nick a été le sujet d'une large couverture médiatique dernièrement. Aussi nous sommes heureux d'avoir trouvé une solution rapide et correcte", déclare Éric Boullier, le patron de l'équipe. "Le processus de séparation a été douloureux et aucun de nous ne souhaitait passer par une autre procédure juridique."

"Nous sommes reconnaissants à Nick pour l'estimable contribution qu'il a apportée à l'équipe. Nous avons passé de bons moments ensemble, en particulier notre podium en Malaisie. C'est un pilote très fort et déterminé et nous lui souhaitons toute la réussite possible dans le futur."

Heidfeld avait été engagé comme remplaçant de Robert Kubica, gravement blessé lors d'un accident de rallye en février. Après 11 Grands Prix, il ne comptait que deux points de plus que son coéquipier moins expérimenté, Vitaly Petrov.


Heidfeld entend revenir

"Évidemment, je suis déçu de quitter Lotus Renault GP au milieu de la saison", commente Heidfeld. "Je pensais pouvoir toujours apporter une importante contribution à l'équipe, mais il faut regarder les choses en face et maintenant je dois me tourner vers l'avenir."

"Nous avons pris la bonne décision en mettant fin à notre collaboration aujourd'hui. Je voudrais souhaiter à tous les amis que j'ai connus à Enstone une fin de saison pleine de succès. Une chose est certaine, je serai bientôt de retour au plus haut niveau."

Après avoir confirmé le départ de Nick Heidfeld, l'écurie Renault annonce que son remplaçant Bruno Senna conservera son poste de titulaire lors des sept dernières courses de l'année.

"Lotus Renault GP a le plaisir d'annoncer que Bruno Senna a été désigné comme pilote de course au côté de Vitaly Petrov pour le reste de la saison 2011 de Formule 1", indique un court communiqué. "Romain Grosjean reste le troisième pilote de l'équipe."


Senna, pilote "privilégié"

Appelé à remplacer Heidfeld le week-end dernier en Belgique, Senna a décroché une impressionnante 7e place sur la grille de départ de Spa-Francorchamps. Malheureusement, en ratant un freinage et en provoquant une collision dans le premier virage, le Brésilien a compromis sa course.

"Ce n'était pas facile d'arriver à la course sans avoir fait d'essais significatifs sur le sec ni de long run à pleine charge de carburant. Mais finalement, j'étais content de mon rythme de course et de ma constance", a expliqué le pilote de 27 ans lors d'un questions-réponses avec des fans.

13e en Belgique, Senna est déterminé à faire mieux dès le GP d'Italie le week-end prochain : "Je suis vraiment privilégié d'avoir une grande équipe derrière moi qui m'apporte tout le soutien nécessaire pour accélérer ma courbe d'apprentissage."

Romain Grosjean était au volant d'une Renault R31 jeudi, soit la journée précédant la confirmation de Bruno Senna comme pilote titulaire.

Il s'agissait d'essais en ligne droite réalisés à Duxford en Angleterre. Les essais privés sont interdits pendant la durée du championnat F1, mais les équipes ont droit à quatre journées d'essais en ligne droite pour évaluer les modifications aérodynamiques.

"Suite à la nomination de Bruno comme pilote de course, nous en avons profité pour laisser Romain se familiariser avec la R31 puisqu'il est maintenant notre pilote de réserve", a indiqué un porte-parole de l'équipe à Autosport.

Le nouveau champion GP2 était déjà un pilote d'essais de Renault ; cette promotion fait en sorte qu'il accompagnera dorénavant l'équipe lors de chaque Grand Prix. Grosjean a été un pilote titulaire temporaire pour Renault en 2009, lorsqu'il a remplacé Nelson Piquet Jr pour les sept dernières courses de la saison.

Cette expérience s'était avérée difficile, mais aujourd'hui Grosjean est mieux placé pour une carrière en Formule 1.

Nico Hülkenberg se dit une nouvelle fois convaincu qu'il a une vraie chance de supplanter son compatriote Adrian Sutil pour un volant de titulaire en 2012.

Après avoir perdu son volant chez Williams au bénéfice de Pastor Maldonado en 2011, Hülkenberg a rejoint Force India au titre de pilote de réserve et d'essai, roulant le vendredi matin, lors des Grands Prix. C'est pour lui le marche-pied vers un retour à la compétition.

"Je me suis bien acclimaté à Force India et j'ai des chances réalistes de courir à nouveau en 2012. Il y a même d'autres équipes qui se sont montrées intéressées", a déclaré Hulk à Auto Bild Motorsport.

Alors que le rookie écossais Paul di Resta semble en passe d'être conservé, Sutil est clairement la cible de Hülkenberg.

"Il a très bien réussi chez Williams", a déclaré Sutil, à propos de son compatriote. "Bien sûr, j'ai entendu dire que je devrais aller ailleurs. Mais je suis quelqu'un de loyal et mon premier contact sera Force India. Nous sommes sur une bonne dynamique, à la cinquième place du Championnat aveca un très petit budget. Alors pourquoi partirais-je ?"

Selon le triple champion du monde Niki Lauda, Lewis Hamilton devrait suivre l'exemple de son coéquipier chez McLaren Jenson Button s'il veut à nouveau être champion du monde de Formule 1.

"Lewis bat Jenson en qualifications et il est plus rapide en course mais en Belgique, c'est Jenson qui a terminé à la troisième place", a rappelé Lauda au Sunday Express. "Vous ne pouvez pas gagner le Championnat si vous avez des accidents. Regarde Sebastian Vettel. Il ne commet pas d'erreur et c'est la raison pour laquelle il va à nouveau gagner le Championnat."


"Il en fait trop"

"Jenson et Lewis ont la même voiture mais Button est devant au Championnat. C'est parce qu'il amène la voiture à l'arrivée", croit savoir Lauda. "C'est frustrant parce que Lewis est l'un des trois meilleurs pilotes en F1. Cela ne fait aucun doute. Mais il en fait trop."

Interpellé par le parlementaire Don Forster sur la survenue de l'accord de diffusion avec Sky, le président de la FOM Bernie Ecclestone lui a répondu.

Le mois dernier, Sky Sports a été annoncé comme diffuseur de la F1 en direct en Grande-Bretagne, le pays d'Ecclestone et de bon nombre d'écurie, en remplacement de la chaîne publique BBC qui a tout de même obtenu le droit de diffuser la moitié des courses à partir de 2012.

La BBC, "aucune garantie"

La semaine dernière le porte-parole du parti libéral démocratique pour la Culture, les Médias et les Sports a fait état de contradictions entre la version d'Ecclestone et celle de l'administration de la BBC représentée par Neil Land.

Pour Forster, Ecclestone a pris une mauvaise décision en retirant la diffusion en clair pour les Britanniques, ce à quoi Ecclestone, qui avait déjà fait valoir que deux diffuseurs valent mieux, a répondu : "Ce n'est pas réaliste. Il ne comprend clairement pas la situation. On aurait adoré rester avec la BBC mais elle ne pouvait rien garantir".

Bernie Ecclestone a révélé dans la presse britannique qu'il a été "très tenté" de racheter l'écurie Renault il y a deux ans, finalement reprise par Genii Capital.

Le président de la FOM, qui s'est confié au Daily Telegrah, a indiqué qu'il en avait été dissuadé par Donald McKenzie, le représentant de CVC Capital Partners, propriétaire de la F1. "Donald m'a dit que ce n'était pas possible", relate Ecclestone. "Posséder une équipe pouvait poser problème."

Il y aurait effectivement eu comme un petit conflit d'intérêt.

Pirelli a pris contact avec la FIA pour faire évoluer l'allocation de pneus du lors des Grands Prix. Certains trains ne seraient pas utilisés.

Pirelli fournit à chaque pilote six trains de pneus dur mais, constatant que l'un deux n'est jamais utilisé, aimerait descendre à cinq. "On peut faire des économies de cette manière", a déclaré le patron de Pirelli Paul Hembery à GP Week. "On peut leur donner les statistiques, c'est du 100%. C'est du gaspillage d'emmener ces pneus sur les Grands Prix."

Hembery a également proposé à la FIA et aux équipes le retour du pneu de qualification qui offrirait un maximum d'adhérence sur un tour, le samedi. Mais là encore, il semble qu'il ait du mal à décider les équipes. Il ne semble d'ailleurs pas y croire lui-même : "Les fans sont intéressés mais pour le moment, ce n'est pas le cas des équipes, ce que je comprends. Nous sommes aussi ici pour avancer des idées et ce sont aux autres de dire s'ils veulent les adopter ou pas".

Le gouvernement de la Thaïlande considère la mise en place d'un projet de circuit urbain pouvant accueillir la Formule 1.

Le Bangkok Post rapporte que le Bureau des conventions et des expositions, un organisme gouvernemental responsable de la promotion du pays, a été impressionné par une démonstration publique tenue en décembre dernier dans les rues de la capitale. Red Bull et Mark Webber avaient alors attiré 150 000 personnes.

Akapol Sorasuchart, le président de l'agence, dit avoir été approché par la communauté d'affaires qui souhaite voir la Thaïlande organiser de grands événements susceptibles d'attirer l'attention internationale ainsi que des touristes. La F1 répond aux critères.

"Construire un circuit de F1 est très coûteux", a-t-il commenté. "Je crois qu'une course urbaine serait intéressante pour la Thaïlande puisque cela requiert un investissement moins élevé."

Le succès du Grand Prix de Singapour, situé près de 2000 km au sud de Bangkok, n'est pas étranger à l'intérêt que porte la Thaïlande envers la catégorie reine.

Fernando Alonso estime que Sebastian Vettel s'est affirmé comme ''un grand champion'' et qu'il ne comprend pas pourquoi l'Allemand est critiqué.

Alors que le patron de Ferrari Stefano Domenicali pense qu'il n'y a que deux grands pilotes sur la grille de départ, Alonso et Michael Schumacher, le premier, à l'approche du Grand Prix national de Ferrari, à Monza, se montre un peu moins restrictif. Si le sentiment général attribue davantage de mérites à la Red Bull qu'à Vettel dans le cavalier seul que le champion du monde est en train de faire au Championnat, Alonso n'oublie pas son collègue.

"Je ne comprends pas les critiques à son endroit", a déclaré Alonso à Auto Bild Motorsport. "C'est un grand champion qui a de grandes qualités et qui est en train de remporter son deuxième championnat. Oui, il a une bonne voiture qui lui permet de partir d'une position élevée sur la grille mais encore faut-il en tirer le meilleur et Sebastian fait cela très bien. Même dans les moments difficiles, ou quand il commet une erreur, il se bat toujours pour la victoire et c'est la preuve de ses qualités."


Fan de Newey

Alonso n'en oublie pas la force de l'équipe Red Bull et le génie d'Adrian Newey. "Ils ont exploité le règlement mieux que nous n'avons su le faire et cette année, ils ont une superbe voiture", assure l'Espagnol. "Adrian Newey est à l'évidence la personne clé mais, derrière lui, il y a une équipe très forte."

Alonso, qui avait déjà plaisanté sur une venue de Newey chez Ferrari, en a rajouté : "Ferrari attire pas mal de pilotes mais aussi des ingénieurs. Alors si Newey veut venir ce serait pour moi un plaisir de conduire sa voiture".

Alonso a également réaffirmé sa volonté de remporter le titre pour Ferrari. "C'est très important pour moi", a-t-il dit. "Je n'arrêterai pas ma carrière tant que je ne serai pas champion du monde avec Ferrari. Et si ça ne vient pas avant 2016, je resterai 20 ans, comme Michael (Schumacher), jusqu'en 2021."

Après la mini-polémique concernant les pneus survenue en Belgique, Pirelli s'adresse aux équipes avec ses recommandations sur le carrossage pour exploiter ses pneumatiques en toute sécurité.

Selon le journal Autosport, Pirelli aurait recommandé un carrossage maximal de 3,75° aux équipes pour éviter toute surchauffe des pneus et tout usure prématurée, comme ce fut le cas à Spa, lors du dernier Grand Prix, où la limite recommandée par Pirelli était de 4°. Il se murmure que Red Bull qui s'était plaint de la tenue des pneus avant de faire le doublé, avait utilisé 4,3°.

Des conditions bien différentes à Monza

"Nous avons joué la prudence", a déclaré le patron de Pirelli Paul Hembery. "Monza pourrait etre très dur sur les pneus, de la même manière que l'a été Spa."

La grosse différence est qu'un week-end de beau temps est attendu, ce qui fait que les équipes auront plus de temps pour juger de l'usure des pneus.

Romain Grosjean, le nouveau champion GP2, est maintenant prêt pour la Formule 1. C'est l'avis de son manager Éric Boullier, qui est aussi le patron de l'écurie Renault.

Grosjean a fait ses débuts en F1 chez Renault en remplaçant Nelson Piquet Jr pour les sept derniers Grands Prix de la saison 2009, mais il avait été lancé dans le bain un peu trop vite. Maintenant qu'il a un titre GP2 en poche, l'actuel pilote de réserve de l'équipe a fait ses preuves selon Boullier.

"Il a tout réussi et avec la manière, ce qui est très important", dit-il. "Maintenant, tout le monde parle de lui dans le paddock. Il est devenu champion trois courses avant la fin, ce qui est impressionnant."

"Il a vraiment fait du bon travail dans cette discipline et j'estime qu'il est maintenant prêt à revenir en Formule 1", ajoute Boullier.

Toutefois, ce retour pourrait se faire ailleurs que chez Renault. Vitaly Petrov devrait conserver son siège l'an prochain, et si Robert Kubica ne revient pas au sein de l'écurie, son volant pourrait aller à Bruno Senna si le Brésilien fait du bon travail en cette fin de saison. L'option Renault demeure toujours possible pour Grosjean, mais son manager a probablement déjà cogné à d'autres portes en prévision du championnat 2012.

Gerhard Berger a critiqué Mark Webber pour son spectaculaire dépassement sur Fernando Alonso lors du Grand Prix de Belgique, il y a deux semaines.

À Spa-Francorchamps, le pilote Red Bull a attaqué la Ferrari de son adversaire à l'approche de la redoutable portion menant à Eau Rouge. Les deux monoplaces étaient à pleine puissance et se sont même légèrement touchées.

Un grand nombre d'observateurs ont été impressionnés par l'audace de l'Australien, mais Berger ne fait pas partie du groupe. "Mark reçoit beaucoup d'éloges mais pour moi c'était stupide", a déclaré l'ancien pilote et patron d'écurie à Servus TV. "Surtout si vous pensez à l'accident de (Stefan) Bellof."

Le pilote allemand, dont la carrière en F1 semblait très prometteuse, s'est tué à cet endroit en 1985 lors d'un duel contre Jacky Ickx pendant une course de voitures sport.

"Il aurait doublé Alonso sur la prochaine ligne droite de toute façon. C'était totalement inutile d'agir ainsi sur une portion aussi dangereuse", a ajouté Berger au sujet de Webber. "Si vous quittez la piste à cet endroit, vous êtes mort."

Webber, qui a trouvé son dépassement "très gratifiant", a avoué qu'il n'aurait pas tenté une manœuvre aussi ambitieuse si ce n'avait été de sa confiance envers Alonso : "Mon attitude aurait été différente avec quelqu'un d'autre."

Remercié par Ferrari au cours de la présente saison, l'ingénieur Aldo Costa pourrait reprendre du service auprès de son ancien complice Ross Brawn l'année prochaine.

Costa est pour l'instant en inter-mission à Maranello mais il serait à la recherche active d'un poste pour la saison prochaine. Pour la Gazzetta dello Sport, le journal italien, "l'équipe allemande a pour 2012 le projet de prendre l'Italien (Costa) en tant que coordonnateur des ingénieurs."

Brawn a déjà démenti l'information mais au regard du contrat de Costa avec Ferrari, il ne pouvait faire autrement. Pino Allievi, l'un des journalistes spécialistes de Ferrari, insiste pourtant, estimant que Costa est pour le moment en train d'étudier "toutes les propositions" venues des équipes basées en Angleterre.

Le premier album de Jaime Alguersuari, qui mêne une carrière comme pilote de Formule 1 et une autre comme DJ, sera disponible le 14 septembre.

Après le Grand Prix d'Italie, le pilote Toro Rosso se rendra à Barcelone pour le lancement officiel du double CD Organic Life, un recueil de musique techno composée par l'Espagnol. Les pièces ont été enregistrées dans le studio privé d'Alguersuari, qui travaille derrière les platines des boîtes de nuit sous l'alias DJ Squire.

Pour grand nombre de fans espagnols, Alguersuari est premièrement un DJ et un pilote de F1 ensuite. "Je suis fou de musique. Je ne peux vivre sans elle", disait-il l'an dernier.


Penchants musicaux

Alguersuari n'est pas le premier pilote à mettre un album sur le marché. On se souviendra qu'en 2007 Jacques Villeneuve a produit Private Paradise, dont les compositions originales anglaises et françaises sont à la sauce folk/rock, après avoir quitté la F1 l'année précédente.

Un autre grand amateur de musique évolue dans le paddock : le pilote Force India Adrian Sutil, fils de musiciens, est lui-même un pianiste accompli.

Marton Whitmarsh, le patron de McLaren, tient à rayer toute impression selon laquelle Jenson Button ne donnerait pas son maximum.

L'attitude décontractée du champion 2009, qui contraste beaucoup avec l'approche agressive de son coéquipier Lewis Hamilton, n'est pas au goût de plusieurs observateurs. Certains se demandent pourquoi l'écurie n'engage pas un pilote tel Nico Rosberg, qui n'a toujours pas eu l'occasion de piloter une monoplace de pointe.

Whitmarsh est d'avis que les détracteurs de Button, deux fois vainqueur cette saison dans des conditions difficiles, font fausse route. Selon lui, le champion 2009 est aussi fort qu'un certain double champion espagnol actuellement à l'emploi de Ferrari.


Travail d'artiste

"Jenson, comme Fernando (Alonso), est aguerri et expérimenté, et devient un peu plus décontracté, intelligent et calme lorsqu'il est dans le cockpit", explique le Britannique au journal Die Welt. "Certaines personnes disent qu'il ne se donne pas à fond ou ne prend pas de risques. Je leur pose une question : alors comment se fait-il que nous ayons vu de telles performances de sa part en Hongrie, au Canada et en Belgique ?"

Pour Whitmarsh, Button, Hamilton et Alonso comptent parmi les meilleurs pilotes du plateau : "Les trois sont absolument brillants, chacun à sa façon. C'est difficile de les comparer, comme c'est difficile de comparer Picasso à van Gogh."

Button attend toujours que McLaren active la clause de prolongation d'un an figurant à son contrat. Le pilote de 31 ans demeure le seul parmi les écuries de pointe sans confirmation pour 2012. Selon la rumeur, Whitmarsh souhaiterait plutôt signer Button sur le long terme, ce qui pourrait expliquer le délai.

Pour Lewis Hamilton, la saison 2011 est une des pires de sa carrière. Il admet que ses déboires et erreurs ont fait de lui une "cible facile."

Bien qu'il ait remporté les Grands Prix de Chine et d'Allemagne, le pilote McLaren s'est parfois mérité des critiques pour son comportement agressif en piste. Cette année, il est passé six fois devant les commissaires pour s'expliquer. Il n'a abandonné que deux fois depuis le début du championnat, mais ces collisions étaient le résultat d'erreurs de pilotage : au Canada contre son propre coéquipier Jenson Button, et en Belgique en se repliant trop tôt devant la Sauber de Kamui Kobayashi.

"C'est une année difficile", a dit Hamilton dans le paddock de Monza, la veille des premiers essais libres du Grand Prix d'Italie. "Tout le monde peut avoir une mauvaise passe et c'est mon cas actuellement. C'est la vie. De bonnes choses se concrétiseront et les gens feront alors peu de cas des mauvaises. J'ai abandonné deux fois, dans des conditions similaires à d'autres pilotes, mais je sens que mes courses se sont mal passées."

"Je suis une cible facile actuellement car je suis toujours dans le pétrin. J'espère qu'à un moment donné les gens me verront sous un jour plus favorable. Mais je sens que cette année se passe plus mal que toutes les autres."


L'opportunité de Monza

Les longues lignes droites du circuit ultra-rapide de Monza devraient convenir à la McLaren. Hamilton entamera le week-end italien du championnat rempli d'espoir face à Red Bull et Ferrari : "Je suis excité et confiant. Quand tout va bien et quand je ne plante pas la voiture, je sais que je peux accomplir le boulot. Il faut que je me remette en selle et que j'obtienne de bons résultats."

"Il reste encore sept courses, ce n'est pas fini", a-t-il ajouté au sujet du championnat des pilotes, alors qu'il est à 113 points du leader Sebastian Vettel. "Mathématiquement, c'est possible. Cela me donne espoir et m'inspire à attaquer."

Motoriste de trois écuries en Formule 1, Williams, Virgin et HRT, Cosworth voit partir son directeur des opérations Formule 1, Mark Gallagher, remplacé par Kim Spearman avant le Grand Prix d'Italie.

Gallagher a démissionné de son poste de responsable général de l'unité d'affaires F1 de Cosworth, où l'ancien journaliste a passé exactement deux ans, supervisant le retour de l'entreprise devenue américaine en Formule 1.

Gallagher reste engagé au sein de l'écurie Status qui se bat pour le titre en GP3 avec Alexander Sims actuellement.


Trente ans de carrière

"L'an prochain sera ma 30e dans les sports mécaniques et j'ai un certain nombre d'ambitions pour le futur", a déclaré Gallagher, qui a par ailleurs rendu hommage à Cosworth. "Cela va inclure d'apporter de l'aide à Status Grand Prix et à mes partenaires Teddy Yip et David Kennedy pour qu'ils atteignent leurs objectifs."

Spearman, un cadre de longue date de Cosworth, prend la relève dès Monza.

Jenson Button raconte son bonheur après avoir bataillé tout l'après-midi pour prendre la deuxième place du Grand Prix d'Italie, à Monza.

Button a démarré à la troisième place mais il s'est rapidement retrouvé septième. C'est alors que le champion 2009 a commencé sa remontée extraordinaire, passant à la régulière Lewis Hamilton, Michael Schumacher et Fernando Alonso pour terminer derrière Sebastian Vettel.

Des petites choses à régler

"Ce fut vraiment une course où l'on s'est fait plaisir avec Lewis, Michael et Fernando", a-t-il dit. "Ce qui est dommage c'est que je ne me suis jamais battu pour la victoire mais cela est devenu très difficile en étant à la septième place. Mais l'ambiance est fantastique, électrique."

"C'est encore une course où nous avons progressé. On espère bientôt battre Seb et Red Bull", a-t-il ajouté. "L'équipe a fait un gros boulot mais il reste encore des petites choses à régler."

Jenson Button raconte son bonheur après avoir bataillé tout l'après-midi pour prendre la deuxième place du Grand Prix d'Italie, à Monza.

Button a démarré à la troisième place mais il s'est rapidement retrouvé septième. C'est alors que le champion 2009 a commencé sa remontée extraordinaire, passant à la régulière Lewis Hamilton, Michael Schumacher et Fernando Alonso pour terminer derrière Sebastian Vettel.

Des petites choses à régler

"Ce fut vraiment une course où l'on s'est fait plaisir avec Lewis, Michael et Fernando", a-t-il dit. "Ce qui est dommage c'est que je ne me suis jamais battu pour la victoire mais cela est devenu très difficile en étant à la septième place. Mais l'ambiance est fantastique, électrique."

"C'est encore une course où nous avons progressé. On espère bientôt battre Seb et Red Bull", a-t-il ajouté. "L'équipe a fait un gros boulot mais il reste encore des petites choses à régler."