Les ventes de motion-controller inquiétantes pour l'avenir ?

Plus d'un an après les sorties du PS Move et de Kinect, et après des départs canons de ces deux nouveaux supports, le constat semble désormais alarmant à en croire les chiffres de vente et certains éditeurs. Ainsi, après avoir écoulé près de huit millions de manettes au bout sphérique en six mois (quantités livrées), le constructeur nippon n'en aurait écoulé qu'un petit million de plus entre le mois d'avril et le mois de septembre.

Une situation qui ne semble pas bien meilleure chez Microsoft puisque après être entré dans le Guiness Book des Records comme étant l'accessoire vidéoludique vendu le plus rapidement (huit millions en seulement deux mois), la caméra traine aujourd'hui la patte avec onze millions d'unités éparpillées à travers le monde. Une situation qui s'explique à la fois par l'absence de véritables killer-app, mais peut-être aussi par un bouche à oreille moins convaincant que prévu. Toutefois, les périodes de Noël relanceront peut-être la machine, d'autant que Kinect est de retour sur nos écrans de télévision sous forme de spots publicitaires.

Mais cela ne suffira peut-être pas pour convaincre les éditeurs, Ubisoft en tête. En effet, Tony Key, vice président du marketing au sein de l'entreprise française, s'est entretenu à ce sujet avec nos confrères de Industry Gamers :

"Ce n'est pas sain de ne vendre qu'en périodes de fêtes, nous aimerions vraiment les voir sortir de gros titres en dehors de cette période. Cela aidera à conserver une visibilité autour du support et procurera de meilleures ventes étalées sur l'année entière. Nous avons sorti Michael Jackson : The Experience en avril et nous continuerons d'avoir des jeux Kinect tout au long de l'année, mais nous avons besoin de voir Microsoft sortir ses titres sur ces périodes [creuses]."

Le constructeur américain serait-il en train de payer pour sa politique autour des studios first-party ? Toujours est-il que le géant va devoir réagir rapidement afin de remédier au problème, au risque de voir déserter les éditeurs les uns après les autres.